Aspartame: l'EFSA promet de tenir compte de tous les avis

Alors que l'Efsa promet aujourd'hui de tenir compte de tous les avis,le 8 janvier dernier l'autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), considérait, dans une version préliminaire de son évaluation rendue publique que l'aspartame "ne présente aucun risque pour la santé avec les niveaux aujourd'hui autorisés en Europe".Prendrat t'elle vraiment compte des avis qui n'iront pas dans son sens nous le saurons bientôt

Une étude menée au Danemark avait montré une augmentation du nombre d'accouchement prématuré pour les femmes ayant consommé plus de quatre boissons contenants cet édulcorant. L'Efsa met cependant en avant une autre publication norvégienne qui suggère "une association bien plus faible, à peine discernable".

L'autorité européenne reconnaît en revanche que la phénylalanine, un des composants de l'aspartame, constitue un risque pour les femmes enceintes atteintes de phénylcétonurie (qui les empêche de dégrader la phénylalanine).

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a indiqué mardi qu'elle prendrait en compte les différents points de vue recueillis lors d'une consultation publique pour finaliser son avis attendu en mai sur l'aspartame.
Cet édulcorant au pouvoir sucrant utilisé par l'industrie agroalimentaire fait l'objet de nombreuses critiques.
La consultation en ligne, qui s'est déroulée du 8 janvier au 15 février, portait sur un pré-avis rendu par des experts scientifiques considérant que l'aspartame "ne présente aucun risque pour la santé avec les niveaux aujourd'hui autorisés en Europe".

Elle a permis de recueillir plus de 200 contributions provenant d'ONG, de l'industrie agroalimentaire, des agences nationales de sécurité alimentaire ou du monde universitaire. Les parties intéressées ont été invitées à en débattre mardi à Bruxelles.
"Ce processus vise à s'assurer que rien n'a été négligé et que le plus grand éventail possible de vues scientifiques et d'informations sont prises en considération avant que le groupe scientifique de l'EFSA sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments ajoutés aux aliments adopte son opinion" définitive, a indiqué l'EFSA dans un communiqué. Celle-ci devrait être publiée à la mi-mai.
Un des vice-présidents du comité d'experts, le toxicologue Claude Lambré, s'est dit "confiant que l'avis final" de l'EFSA sur l'aspartame "sera amélioré", lors d'une conférence de presse. "Si nous bénéficions d'un soutien ou de preuves solides indiquant que nous devons changer d'avis, pourquoi pas?", a-t-il ajouté, assurant n'avoir reçu aucune pression de l'industrie.
Une source proche du dossier a toutefois indiqué à l'AFP que l'avis intermédiaire devrait être conforté, avec l'introduction de réserves pointant des risques dans des cas bien précis.
L'EFSA reconnaît notamment que la phénylalanine, un des composants de l'aspartame, constitue un risque pour les femmes enceintes frappées par la phénylcétonurie, une maladie héréditaire du métabolisme.
L'utilisation de l'aspartame est autorisée dans l'UE en tant qu'additif alimentaire pour sucrer une série d'aliments comme les boissons, les desserts, les confiseries, les chewing-gums, les yaourts, les produits hypocaloriques et amaigrissants ainsi que comme édulcorant de table, autant de produits fabriqués par les principales multinationales de l'agroalimentaire.

source : http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/aspartame-l-efsa-promet-de-tenir-compte-de-tous-les-avis-09-04-2013-2711539.php

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20130111.OBS5182/l-aspartame-juge-sans-danger-par-l-agence-sanitaire-de-l-ue.html

Pour moi c'est tout vu, pas d'aspartame, si vous voulez savoir pourquoi il ne vous reste plus qu'à regarder (si vous ne l'avez pas vu) le documentaire "Aspartame faux sucre vrai, scandale" à voir ci-dessous.

faux sucre, vrai scandale

Cori Brackett a fait les frais de l'aspartame, cet édulcorant de synthèse beaucoup moins riche en calories que le sucre. Après vingt années de grande consommation de produits «light», la jeune Anglaise s'est retrouvée en fauteuil roulant. Atteinte de sclérose en plaques, elle ne pouvait plus lever le bras au-dessus de la tête. Ces symptômes ont fortement régressé avec l'abandon de sa consommation d'aspartame. Cori Brackett est alors partie en guerre contre ce faux sucre qui a failli lui coûter la vie. Des médecins, des avocats et d'autres victimes de l'aspartame témoignent des dangers de cet édulcorant.