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Le FBI veut une backdoor sur les téléphones, mais une propre

17 Octobre 2014 , Rédigé par nicko Publié dans #informatique

Le chiffrement par défaut sur iOS et Android empêchera de lutter contre terroristes et pédophiles selon le directeur du FBI qui préconise l’ajout d’une « front-door » réservée aux autorités, distincte de la backdoor car connue et encadrée par la loi. Mauvaise idée ?

Le FBI veut une backdoor sur les téléphones, mais une propre

Le chiffrement par défaut des données sur les smartphones iOS et Android, le FBI n’en veut pas et il n’a pas manqué à plusieurs reprises de le faire savoir. « Cela m’ennuie de voir ces entreprises orienter leurs efforts marketing pour promouvoir un service permettant aux utilisateurs de se placer hors d’atteinte de la loi » expliquait en septembre son directeur, James Comey.

A l’occasion jeudi d’un sommet à Washington sur le renseignement et la sécurité nationale, ce dernier a rappelé une nouvelle fois tout le mal qu’il pense de ce choix technologique. Ainsi, a-t-il assuré, le chiffrement des terminaux empêchera le gouvernement fédéral de stopper les terroristes et les pédophiles.

Une backdoor, mais avec "clarté et transparence"

A moins que… à moins qu’un accès spécial soit accordé aux autorités. Le directeur du FBI a ainsi évoqué la loi CALEA de 1994 qui demandait aux compagnies de téléphones d’intégrer des backdoors dans leurs équipements. Or plus aucune loi ne force les nouvelles entreprises de communication à coopérer ainsi avec les autorités, a-t-il regretté.

James Comey souhaite donc qu’une backdoor puisse être implémentée dans le chiffrement d’iOS et Android. Le patron du FBI parle cependant de « front-door ». « Nous voulons utiliser la porte de devant, avec clarté et transparence, et avec des orientations claires prévues par la loi » précise-t-il.

Backdoor ou frontdoor, consiste à introduire volontairement une faille dans l’implémentation du chiffrement. Mais comment en réserver l’exploitation aux seules autorités (US) ? Pour Comey, le risque d’utilisation par des tiers malveillant existe certes mais peut être contré. Cette affirmation n’a visiblement pas convaincu.

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